Les frais initiaux, à savoir la somme dont vous aurez besoin pour acheter votre bien immobilier. Ceux-ci comprennent aussi la mise de départ, les frais de clôture et les taxes applicables. Les frais d’occupation, qui correspondent à l’argent que vous coûte l’occupation du logement (chauffage, taxes foncières, assurance, entretien, réparations, frais de copropriété s’il y en a). Les réparations majeures, qui incluent les travaux de rénovation et de réparation en cas de problème (par exemple : refaire un balcon qui menace de s’écrouler). Lors de l’achat, vous devrez aussi prendre en compte les éventuels frais d’agence si vous faites appel à un agent immobilier, les frais d’avocat, de notaire ou encore parfois de travaux dans l’appartement. S’il est vrai que la location a des avantages et des inconvénients, c’est aussi le cas de l’achat. ’un prêt hypothécaire avec des taux d’intérêt qui peuvent augmenter. Selon la loi canadienne, il est tout à fait possible pour un non-résident ou pour un résident temporaire d’acheter un logement au Canada. Sachez cependant que l’achat d’un bien immobilier ne donne en aucun cas l’accès à un visa de résident permanent.
On parle de location immobilière avec option d’achat, ou encore de location-accession ou de leasing. Certains préfèrent LOA, LOA immobilier, ou LOA-Immobilière. 2 C’est quoi le principe ? La LOA Immobilier est un type de location spécifique : le locataire bénéficie d’une option qui lui permet d’acheter le logement à la fin du bail. La LOA est souvent proposée dans le logement social. Si elle est également possible dans les transactions privées, elle est rarement mise en avant malgré ses nombreux avantages. 3 À quel prix ? Le prix d’achat est fixé à la signature du contrat. La transaction est ainsi sécurisée. Le futur acquéreur a le statut de locataire pendant toute la durée du bail puis devient propriétaire à la fin du bail lorsqu’il exprime la volonté de lever l’option d’achat. 4 Qui est concerné ? La location immobilière avec option d’achat s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent acheter ou vendre un logement. Quels sont les critères pour décrocher un prêt immobilier quand on est jeune ? En toute logique, votre banque veut s’assurer que vous ayez les moyens financiers de payer sur la durée. Elle veut donc que vous justifiez d’au moins un an d’ancienneté en CDI dans votre société, ou trois ans de bilan pour celles et ceux en profession libérale. Vos « pâtes de fin de mois » (pour éviter de passer dans le rouge) devraient être récompensées ! Les banques regardent la manière dont vous gérez votre argent pour être certaines que vous n’utiliserez pas le leur n’importe comment. Évidemment, un découvert une fois de temps en temps n’a jamais empêché personne d’emprunter ! En revanche, un abonnement à une société de jeux en ligne et de nombreux découverts… si. L’apport financier est une garantie sur votre capacité à épargner. Et donc, à dépenser intelligemment votre argent ! Dans les faits, trop rares sont les banques à accepter un prêt sans ce critère. A noter qu’un apport correspondant aux frais de notaire est régulièrement suffisant.
L’assurance emprunteur vous couvre en cas d’invalidité ou de décès et existe sous forme d’assurance groupe ou de délégation d’assurance. L’assurance groupe est donnée par votre banque et assure les risques de façon mutualisée, toutefois les conditions ne sont pas personnalisables. Une prime située entre 0,35 % et 0,50 % du capital emprunté s’ajoute alors à la mensualité. La délégation d’assurance, elle, vous permet de faire jouer la concurrence et peut s’avérer très avantageuse puisqu’on compte entre 0,10 % à 0,30 % du capital emprunté selon l’âge. Sans apport, puis-je emprunter ? Certaines banques prêtent jusqu’à 110 % du prix d’achat pour pallier une absence d’apport, et vous permettre de payer les frais de notaire. Néanmoins, pour espérer obtenir un prêt immobilier à 100 ou 110 %, il faut, impérativement, présenter un profil rassurant. En effet, les banques vérifient si vous avez été à découvert, si vous n’avez pas caché un crédit et si l’un de vos chèques a été rejeté au cours des dernières années.
Qu’est-ce qu’un prêt à paliers ? Ce qu’on appelle prêt à palier est en réalité un montage financier visant à faciliter l’accès au crédit immobilier aux emprunteurs ayant déjà la charge d’un ou plusieurs crédits à la consommation en fin de remboursement. Un particulier se trouve parfois face à plusieurs mensualités à honorer pendant une certaine période (les crédits employeur, les crédits à la consommation ou encore les crédits renouvelables), sans pour autant dépasser leur taux d’endettement maximal. Quand l’emprunteur se trouve face à une opportunité d’acquisition, sa situation financière ne lui permet plus de contracter un crédit immobilier pouvant financer cet achat. Deux options s’offrent alors à lui : soit il accepte un financement moins élevé qu’il le souhaite, mais qui ne couvre pas la totalité de l’achat, soit il renonce à l’opération. Voilà comment les banques sont amenées à proposer à leurs clients le prêt palier. Aussi appelé prêt lissé, il fonctionne de la même façon qu’un rachat de crédit, à quelques nuances près. Par exemple, s’il y a de nombreux travaux à réaliser, il est possible de demander un devis à un entrepreneur et de le présenter ensuite aux vendeurs. Attention, si le marché est tendu, par exemple dans des villes comme Paris, faire une offre en dessous du prix peut être risqué. Si plusieurs acquéreurs sont intéressés, le bien peut vous échapper car une autre personne aura fait une offre au prix. Il faut alors faire une offre d’achat avec le prix souhaité. Le vendeur est en droit de la refuser. Il peut aussi faire une contre-proposition avec un nouveau prix. Dans ce cas, l’acheteur peut la refuser et il est libéré de tout engagement. A savoir : si la transaction s’effectue via une agence immobilière et qu’une offre en dessous du prix a été faite, c’est à cette dernière de faire connaître le nouveau prix fixé par le vendeur. Le déroulé pour l’achat d’un logement neuf est différent. On parle d’une vente en état futur d’achèvement (Vefa). Il ne s’agit pas de faire une offre d’achat mais de signer un contrat de réservation. Ce document se rapproche plus de la promesse de vente. Il engage l’acquéreur car il réserve un logement en contrepartie du versement d’un dépôt de garantie au promoteur. Ce document contractuel doit comprendre plusieurs mentions comme le prix prévisionnel, la durée des travaux, le montant du dépôt de garantie ainsi que les conditions de rétractation.
Vous souhaitez acheter un bien immobilier à plusieurs ? Cette solution de plus en plus prisée par les familles et les amis permet d’acquérir une plus grande propriété qui souvent sera divisée en lots. Techniquement, 3 statuts juridiques sont envisageables. Acheter entre amis, est-ce risqué ? Juridiquement, acheter à plusieurs ne comporte aucun risque. La plus grande difficulté consiste à trouver le bien qui répond aux critères de chacun : emplacement, superficie, terrain, possibilité de création de lots indépendants… Cependant, chaque statut juridique possède ses avantages et ses inconvénients. Pour beaucoup, l’achat immobilier en commun permet de devenir propriétaire d’un bien qu’ils n’auraient jamais pu acquérir seuls. Ainsi, une maison de vacances à La Bresse ou une demeure ancienne dans le quartier Blandan ou dans le centre de Nancy devient enfin un rêve accessible. Pour d’autres, c’est la solution pour investir dans l’immobilier locatif ou pour assurer l’avenir d’un conjoint. Si vous êtes locataire et que le montant de vos mensualités correspond au montant de votre loyer, prouvez le bon paiement de celui-ci. Et si votre loyer est supérieur au montant prévu de vos mensualités, justifiez une capacité d’épargne du différentiel. Prêt immobilier : quelle durée d’emprunt ? Le taux que vous accordera la banque dépend également de la durée de votre crédit. Vous serez peut-être tenté d’emprunter sur une durée longue, pour obtenir des mensualités plus légères et ne pas trop vous priver chaque mois. Mais sachez que plus la durée est importante, plus le taux augmente. Ce qui paraît normal : le banquier prend plus de risques à vous prêter de l’argent sur 20 ans que sur 10 ans. Cela se vérifie d’ailleurs sur les taux actuellement proposés. Prêt immobilier avec ou sans apport personnel ? L’apport personnel est la partie de votre achat que vous financez par vous-même, en dehors du prêt.