A Paris, les loyers des nouvelles locations approchaient 25 euros le mètre carré par mois en 2017, contre environ 15 euros au début des années 2000, quand les logements s’échangeaient autour de 2700 euros le mètre carré. Par rapport à quoi? Les enjeux sont différents selon qu’on achète pour se loger ou pour investir, mais on peut évaluer l’intérêt financier d’un achat par rapport aux solutions alternatives: être locataire et placer son argent ailleurs. Les taux d’intérêt sont au coeur de cette comparaison. D’abord parce que la plupart des achats sont financés avec un prêt. Grâce à la baisse des taux, le même budget permet d’emprunter plus, ce qui alimente mécaniquement la hausse des prix. Ensuite, les taux d’intérêt influencent les prix de l’immobilier comme pour tous les placements. Quand la Banque centrale européenne (BCE) réduit à zéro celui des liquidités, et même en dessous comme c’est le cas depuis 2015, les autres actifs deviennent comparativement plus attrayants, ce qui fait grimper leur prix. Constituer une SCI permet essentiellement d’optimiser la gestion de son patrimoine, tant sur le plan fiscal que sur le plan successoral. Néanmoins, ce statut recèle quelques limites qu’il vaut mieux connaître avant de l’utiliser. Le principe de la SCI est le suivant : des personnes souhaitent se réunir pour assurer la gestion d’un ou plusieurs biens immobiliers et garantir ses intérêts. La SCI ne peut donc pas avoir d’objet commercial comme l’achat et la revente d’appartements (par exemple, dans le but d’acheter pour rénover et revendre aussitôt ceci, plusieurs fois dans l’année ou régulièrement. C’est une structure utilisée pour encadrer un projet commun lequel peut être la construction d’un immeuble sur un terrain acheté par la SCI, la location d’ensembles immobiliers dans le but de simplifier la gestion des loyers, etc. La société civile immobilière est constituée d’un minimum de deux personnes, quelle qu’en soit la finalité du but à atteindre (achat, contruction vente, etc.). Il n’y a pas de capital minimum fixé par la loi.
Il a été indiqué que dans le calcul du TEG, il faut considérer quelques coûts obligatoires. Le premier étant celui de l’assurance emprunteur. Ce dernier peut représenter un part important du coût total de votre crédit immobilier. Selon la qualité de l’assurance emprunteur, votre demande aura plus de chance de réussite. Pour diminuer le coût de votre crédit, il vous est alors possible de comparer les offres des assurances. Il y a aussi les frais annexes ainsi que les autres options du crédit qui devront être étudiés minutieusement. En effet, pour demander un crédit immobilier auprès d’une banque, il faudrait déjà que vous disposez d’un compte courant auprès de cette même banque. Les frais de tenue de compte sont ainsi à ne pas négliger. Si vous comptiez faire une demande de prêt immobilier, il est conseillé de faire le calcul du coût d’assurance, car il peut en effet représenter un part important du coût de votre crédit en lui-même. Si la banque prend en compte de votre profil emprunteur, l’assurance considère également plusieurs éléments afin de définir la prime et la garantie possible. Vous êtes obligés de passer par un prêt hypothécaire. En effet, les étrangers achetant des biens français sont nombreux et beaucoup de banques françaises prévoient ce genre d’opérations. La seule véritable restriction sur l’obtention d’une hypothèque est votre revenu – votre dette totale ne peut pas dépasser ⅓ de ce que vous gagnez. Ainsi, les banques sont prêtes à couvrir 70-80% du coût de votre nouvelle maison, à condition que votre salaire soit suffisant. Cependant, les démarches pour obtenir un prêt immobilier dans une banque française sont longues. Le mieux est de demander de l’aide à un courtier immobilier. De plus, les banques souhaitent que tous les documents qui composent votre dossier de demande de prêt immobilier soient à minima en langue anglaise. Souvent, elles demandent à ce que ces pièces soient en Français. Il peut être bon d’embaucher un traducteur professionnel. Et, si vous avez déjà suffisamment d’argent pour faire un dépôt dans votre compte bancaire étranger, vous pouvez directement payer le vendeur. Il faudra en revanche détailler à la banque toute la provenance des fonds. 8. Quel genre de taxes et de frais devrai-je payer? Les frais de notaire : environ 8% du prix du bien dans l’ancien et 3% dans le neuf. Ces frais de notaires comprennent un impôt de l’état, les émoluments et la rémunération du notaire. Une fois considérés tous les points les plus importants de l’achat de la propriété, de l’emplacement aux frais associés, vous êtes prêt à commencer votre recherche. Bon vent en France !
Vous entamez vos recherches sur Internet pour établir une première liste d’annonces immobilières, mais cette recherche solitaire peut s’avérer fastidieuse. Estim vous propose de compléter votre recherche active en vous inscrivant dans notre base clients, selon les critères que vous aurez déterminés. Vous serez alors les tous premiers à être contactés dès que nous mettons à la vente un bien qui vous correspond. Vous avez établi une liste de logements qui semblent correspondre à vos attentes, et vous vous préparez à les visiter un par un. Cette étape est cruciale dans votre projet d’achat et les visites doivent vous permettre de faire votre choix. Notre conseil : Préparez bien vos questions pour être certain de ne rien manquer. Visitez plusieurs biens avant de vous engager pour bénéficier d’un maximum d’éléments de comparaison. En tant qu’acheteur, vous cherchez bien sûr à acquérir votre bien immobilier au bon prix, qui est celui du marché. Cependant, la négociation commerciale immobilière n’est pas simple et vous ne connaissez pas toujours le prix du marché. Avec Estim, vous évitez les mauvaises surprises et les surcoûts éventuels. Notre savoir-faire en matière d’évaluation immobilière nous permet de déterminer avec précision la valeur marchande d’un bien immobilier.
Les taux d’intérêt très bas n’ont pas que des vertus pour les emprunteurs immobiliers. Certains candidats à l’accession parfaitement solvables peuvent se retrouver exclus du crédit à cause du taux d’usure dont la formule de calcul n’est plus adaptée aux taux actuels. Un effet pervers en quelque sorte puisque le taux d’usure a, au contraire, été créé pour protéger les emprunteurs contre les abus et les taux trop élevés. Pour comprendre ce mécanisme, il faut rappeler que le taux d’usure est fixé chaque trimestre par la banque de France en ajoutant un tiers au taux effectif moyen pratiqué sur la période. Ce taux d’usure correspond au taux annuel effectif global (TAEG) maximal auquel un prêt immobilier peut être accordé. Sont donc inclus dans ce taux maximum : le taux nominal du crédit, le taux de l’assurance du crédit, les frais liés à la garantie, les honoraires et éventuels frais de dossier. Meilleurtaux déplore plusieurs exemples récents de financements refusés par les banques parce que le TAEG a dépassé le taux d’usure, en particulier des personnes à risque comme des seniors avec un taux d’assurance élevé. Des dossiers qui étaient souvent finançables un an auparavant. Dans le cas différent d’un regroupement de crédits (immobilier et consommation), les frais engendrés par le rachat d’un crédit hypothécaire peuvent là aussi faire dépasser le taux d’usure alors que le dossier est au départ parfaitement finançable et générateur d’économies. Autant d’exemples qui montrent qu’il faudrait revoir cette formule de calcul du taux d’usure. Meilleurtaux évoque aussi la solution de neutraliser certains postes du TAEG comme l’assurance ou les frais de dossier. Ces solutions passent en tout cas par une évolution du texte de loi.