Le bénéfice de la discussion : la caution peut exiger une suspension des poursuites contre elle et obliger le créancier à d’abord se faire payer par le débiteur. Elle peut indiquer les biens dont l’emprunteur dispose et sur lesquels le payement peut se faire. Le bénéfice de la division : s’il y a plusieurs cautions, elles peuvent demander à ce que la dette soit répartie entre elles au prorata de leur engagement. Ainsi, si trois personnes se sont portées caution, elles peuvent demander à n’être redevables que du tiers de la dette. À noter : en principe, lorsque plusieurs personnes se sont rendues cautions pour une même dette, elles sont obligées de payer toute la dette. Le bénéfice de la division est une exception. Contrairement à la caution simple, la caution solidaire offre des garanties efficaces et plus rapides pour la banque. En effet, la personne qui se porte caution solidaire renonce aux bénéfices de discussion et de division. La caution solidaire permet au créancier de demander au garant de verser les mensualités en cas de défaut de paiement, avant même d’avoir vérifié l’insolvabilité de l’emprunteur. La caution solidaire simplifie et accélère donc les démarches de la banque. Ainsi, la banque exigera une caution solidaire pour consentir le prêt, tout particulièrement sur les dossiers semblant présenter quelques risques. En cas de pluralité de cautions, chacune peut être poursuivie en paiement de la totalité de la dette. Dans tous les cas, le garant sollicité pourra toujours se retourner contre l’emprunteur pour obtenir un remboursement. La banque doit transmettre à la caution le montant principal et celui des intérêts. À noter : sans cette mention manuscrite, la caution perd son caractère solidaire : elle devient un cautionnement simple. Découvrez notre fiche pratique pour choisir le financement de votre construction. Les dangers de la caution solidaire dans le cadre d’une colocation, notre astuce vous aide à ne pas vous faire avoir. Téléchargez gratuitement le guide du crédit immobilier pour réussir tous vos projets. Besoin de crédit immobilier ? Comparez les crédits et trouvez celui adapté à vos besoins.
Une conseillère en banque et un agent immobilier, quoi de mieux pour répondre à toutes vos interrogations et démêler le vrai du faux ! Quelle est l’âge moyen pour faire son premier achat ? Une étude publiée par la société de crowdfounding « Devenez proprio » situe l’âge moyen de l’achat du premier bien aux alentours de 38 ans. Dire que vous avez, entre la vingtaine et la trentaine « la bougeotte » et « pas assez de stabilité » serait vraiment trop réducteur. En réalité, les jeunes n’ont pas forcément la chance d’avoir un apport suffisant. Les banques, quant à elles, se montrent frileuses. Et puis, il y a ceux et celles qui préfèrent acheter un bien à deux, et donc, d’être dans une situation amoureuse adéquate. Ça veut dire que si on est plus jeune que ça, on est foutue ? Pas du tout ! L’État a mis en place de nombreuses aides aux primo-accédants (ceux qui souhaitent acheter leur premier appartement) pour valoriser votre démarche. Avec le soutien de vos proches, un bon agent immobilier et/ou un courtier… Vous devriez dénicher l’appartement cocooning de vos rêves.
Il est souvent conseillé d’acheter via une SCI pour un couple en concubinage. En effet, juridiquement, les concubins ne bénéficient pas d’une protection juridique satisfaisante en comparaison aux couples liés par un PACS ou un mariage. S’ils achètent un bien en leurs noms propres, ils seront soumis au régime de l’indivision, avec tous les inconvénients que celui-ci apporte. En créant une SCI pour acheter leur résidence principale, les concubins se protègent l’un l’autre, notamment en cas de décès. Le bien sera transmis au concubin survivant, associé de la SCI, tout en évitant des frais de succession élevés. Si une SCI n’est pas créée, le régime applicable est celui de l’indivision. SCI ou nom propre : quel choix offre la fiscalité la plus avantageuse ? Pour choisir entre réaliser un achat immobilier en nom propre ou SCI, il faut également analyser la fiscalité applicable, qui est un des points forts de la SCI. Elle offre indéniablement un régime fiscal plus avantageux que l’achat en nom propre, qui offre divers allègements. C’est par exemple le cas pour la transmission aux enfants, lorsque les enfants et les parents sont associés de la société. Autre cas de figure : le décès de l’un des acteurs de cette opération. Prenons un cas simple. Une maison est achetée par 3 personnes. L’une d’entre-elles décède. Les deux autres personnes coïndivisaires devront se cotiser pour reverser la part du défunt, aux héritiers. La société civile immobilière résout ce type de problème. En effet, le bien acheté appartient non pas à des personnes physiques, mais à la personne morale qu’est la SCI. Cette dernière est constituée elle même de personnes physiques ou morales propriétaires d’une partie des parts sociales en « non indivision ». Si un membre quitte la société ou décède, le bien immobilier continue à appartenir à la SCI, que les autres associés soient ou non, d’accord avec cette décision de départ. Les statuts règlent ces conflits à l’avance. Avantage pour l’acheteur d’un bien par le bais des parts sociales : pas de frais de notaire à payer, juste un droit de 5% sur le montant des parts sociales. Exemple : une maison appartenant à la SCI est estimée à 100.000 d’euros. Les parts sociales intégrant cette bâtisse correspondent à ce montant.
Dans toute la France, le type de logement varie considérablement selon la région. Si vous séjournez à Paris, vous aurez sûrement du mal à trouver autre chose qu’un appartement. Tandis qu’à la campagne, vous aurez un large choix de terrains, de domaines, de villas… Le type de propriété dans lequel vous investissez dépend donc de sa situation géographique et des envies de votre famille. En France, le vendeur a l’obligation légale de vous fournir un état des lieux à jour. Ce qui comprend : la présence de plomb, d’amiante, de parasites, l’état de la fosse septique, un rapport sur l’efficacité énergétique et le risque de catastrophe naturelle. Avant d’accepter l’achat, assurez-vous donc que vous avez reçu ce rapport et que vous l’avez examiné en détail avec votre agent. 6. Quelles sont les étapes pour acheter une propriété en tant qu’étranger? 7. Puis-je obtenir un prêt immobilier en France ? Bonne nouvelle, il n’y a pas de restrictions pour les expatriés souhaitant acheter en France. Les non-résidents peuvent tout à fait emprunter. Comment est calculé le taux d’intérêt de votre prêt immobilier ? Le taux d’intérêt correspond à la rémunération de la banque. Lorsque vous souscrivez votre prêt immobilier vous êtes obligés de rembourser ces intérêts. Il est donc important d’obtenir le taux de crédit immobilier le plus faible possible afin de réduire le coût total de votre emprunt. Différents éléments pèsent sur le calcul de votre taux d’intérêt. Vous avez la possibilité de choisir un taux fixe, qui reste identique durant l’intégralité du contrat. Vous pouvez aussi opter pour un taux variable qui peut être révisé par la banque en fonction d’un indice de référence qui fixe le montant du taux. Dans ce cas, votre taux crédit immobilier sera limité par un taux minimum et un taux maximum pour plus de sécurité. Les emprunteurs optent le plus souvent pour un taux fixe car ils sont attractifs en ce moment et parce qu’ils offrent plus de sécurité.