Le conseil est une profession libérale. Cela signifie qu'un consultant est à la fois son propre employé et son propre employeur. Il fournit les services de sa part et reçoit un paiement en retour. Le consultant est tenu de se conformer à certaines formalités prescrites par la loi, notamment la tenue d'une comptabilité pour lui. On peut donc dire que le consultant a des obligations comptables, qu'il travaille sous le régime de la déclaration contrôlée, ou qu'il travaille dans une micro-entreprise.
Exercice sous le régime de la déclaration contrôlée
La particularité de ce régime est qu'il permet la déclaration de dépenses réelles. A partir d'un chiffre d'affaires annuel de 70 000 euros HT, le consultant passe automatiquement au régime de la déclaration contrôlée. Ce régime impose des obligations comptables et fiscales spécifiques. En savoir plus nous permet de comprendre que le consultant qui ne dépasse pas le seuil des 70. 000 euros hors taxes annuelles de facturation peut toujours opter pour ce régime. Du point de vue comptable, le consultant doit tenir un registre qui enregistre ses revenus et ses dépenses. Côté fiscalité, vous devez déposer chaque année auprès de votre centre des impôts une déclaration de revenus 2035 et une déclaration de revenus 2042C PRO. Le consultant doit également créer un compte bancaire pour ses transactions professionnelles.
Exercice en micro entreprise
Plus souple et avantageux que le système de déclaration contrôlée, ce dispositif permet aux consultants n'atteignant pas le seuil des 70 000 euros de chiffre d'affaires annuel de voir leurs obligations fiscales et comptables réduites. D'un point de vue comptable, ils ne sont pas tenus de tenir des comptes annuels. Cependant, une bonne formation est encore nécessaire pour maîtriser les astuces. Il leur suffit de tenir un livre de recettes, de dépenses et d'avoir un compte bancaire pour leurs opérations. Ils bénéficient également d'une exonération de TVA en dessous du seuil de 33 200 HT.